Sardines d'eau douce…à l'italienne pour le Mesoltit

 


Patrimoine culinaire suisse (8/14)

Mesoltit, mystérieuse sardine du lac Majeur

Sa quête s’apparente désormais à celle de Nessie. Ou presque. Pourtant, il existe, nous l’avons même pêché, un soir où il pleuvait sur le lac Majeur… La forme du corps et de la queue évoque une sardine, avec de jolis reflets bleutés et un ventre moucheté de noir. Dans la région, soit au Tessin et dans le nord de l’Italie, on nomme «agone» ce joli poisson bleu et gras, de la famille des harengs. Alosa fallax lacustris (en français, alose feinte) a des origines marines, ayant pour habitude de re­monter le cours des fleuves pour frayer.

Ce poisson étant menacé par les barrages et victime, surtout, de pollutions successives, sa pêche à des fins commerciales est interdite dans le lac Majeur depuis plusieurs années; la fragile alose a la fâcheuse particularité de concentrer les polluants. Dommage, car elle est à l’origine d’une délicieuse préparation traditionnelle, dite «mesoltit» au Tessin, «missoltino» sur le lac de Côme, qui évoque les meilleures conserves artisanales de sardines.

Pêcheur à Brissago, mais aussi importateur de produits de la mer et restaurateur, Alessandro Boato est passionné par tout ce qui touche à la pêche et est une encyclopédie vivante. La dernière fois qu’il a préparé lui-même le mesoltit remonte à plusieurs années. Dans ses deux restaurants de Brissago et de Locarno et dans son commerce du centre-ville locarnais, on le propose néanmoins à la clientèle. Mais ce mesoltit est importé de Côme, où il est désormais protégé par le label Slow Food.

«Les meilleurs sont les jeunes poissons d’environ 18 mois, qui mesurent entre 10 et 12 centimètres», relève Alessandro. Ils sont mis en saumure durant vingt-quatre à trente-six heures, après avoir été soigneusement vidés, lavés, essuyés et privés de leurs branchies. Ils sont retournés plusieurs fois. Puis on les met à sécher, suspendus à un fil ou à de petits crochets, jusqu’à ce qu’ils aient la bonne consistance. La recette familiale, qu’il tient de sa nonna Aldiva, précise qu’ils sont mis à sécher au vent du matin, l’inverna, et qu’il convient d’être très attentif pour éviter les mouches. Ils sont ensuite mis en boîte, en plusieurs couches séparées par des feuilles de laurier, compressés à l’aide d’un poids, dans une cave fraîche. Ces délicieuses sardines du lac peuvent être consommées de différentes manières. Le gourmand Alessandro indique qu’elles se dégustent traditionnellement chaudes, passées à la poêle, avec de la polenta. On peut aussi les manger froides, avec un filet de citron ou de vinaigre.

Véronique Zbinden

En acheter: Zaro, via Cittadella 15, Locarno. Tél. 091 751 43 43.

Déguster le mesoltit: Ristorante Cittadella, Locarno et Osteria Boato, Viale Lungolago, Brissago.

Suppression de la TVA sur les sardines en boîte au Maroc

 

in : https://medias24.com/2024/01/14/la-suppression-de-tva-sur-des-produits-de-base-profitera-t-elle-aux-consommateurs/

Bain de sardines aux Philippines

 


Sardines volantes…

 


IN : https://www.ledauphine.com/culture-loisirs/2024/01/02/flottins-les-sardines-volantes-jouent-a-cache-cache-avec-la-pluie

D'étranges cercles dans le désert … et des sardines aussi !

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Une expertise de sardinologie !

Les sardines de la discorde à l'île Maurice


 

in : https://lexpress.mu/s/14e-mois-glenryck-et-sardines-sur-la-table-529020

Monsieur Phone et les sardines à Charleroi

Monsieur Phône et les sardines

Cap sur Charleroi et son Palais des Beaux-Arts, où se donnera ce mercredi 22 novembre à 16h le spectacle Monsieur Phône et les sardines.

Monsieur Phône est un être plutôt à part. Il a une sensibilité singulière qui lui permet de donner vie aux objets et ce faisant, lui permet d’apaiser son sentiment de solitude, lui qui vit seul dans sa maison, au fond des bois ; il est totalement libre. Il ne dépend de rien ni de personne ; il va se promener quand il veut, il se lève quand il veut.

Son petit souci, c’est qu’il est atteint de syllogomanie ; il garde tout, sa maison est en désordre, pleine à craquer et elle finit par exploser. Alors il doit partir vivre chez sa sœur Catherine qui, elle, range tout bien comme il faut, tout est bien net et à sa place.

Retour sur la raison du mot sardines dans le titre : Parce que dans la cuisine de Catherine, il y a une boîte de sardines qui tombe. Une de ces sardines que l’on garde pour le jour où le temps manque pour faire les courses. Dans cette boîte, il y a 5 sardines à l’huile qui ont été totalement oubliées. Or ces sardines voudraient bien rejoindre la mer.

Ce très joli spectacle est écrit par Céline Lefèvre, originaire de Charleroi. La mise en scène est très ingénieuse. Les comédiens chantent beaucoup. Le spectacle est très vivant. Il nous invite à rester libre, créatif, inventif…

Monsieur Phône et les sardines sera également à Bruxelles le 6 décembre à 16h, à la Maison de la Création sur la commune de Laeken. Le dimanche 17 décembre au Centre Culturel de Wanze. Toutes les dates sont sur www.ideesfixes.be

in : https://www.rtbf.be/article/des-sardines-et-du-mojo-des-recommandations-culturelles-pleines-de-bonnes-ondes-11289817

 

 

Les Pescadous de la canebière refont surface…

 
https://www.olyrix.com/articles/production/7217/un-de-la-canebiere-vincent-scotto-operette-marseille-alibert-raymond-vincy-rene-sarvil-benetti-burles-boissiere-gea-beyrand-daniere-benchenafi-deschamps-calon-bonelli-todaro-coudray-goltier-orchestre-odeon-19-novembre-2023-article-critique-compte-rendu

 

Paradis pour puxisardinophiles par Léo Bourdin in Le Monde

La sardine en boîte est à l'honneur dans Le Monde du 19 novembre 2023.

C'est une fois de plus le paradoxe entre la réputation de "plat du pauvre" et le snobisme de la sardine millésimée qui est mis en valeur comme le montre l'extrait suivant issu de l'article ci-dessous référencé.

(J'ai le plaisir de voir le mot "puxisardinophile" que j'ai inventé il y a bien longtemps se retrouver dans un journal de référence… ce qui présume son entrée prochaine au dictionnaire !!!)

 https://www.lemonde.fr/le-monde-passe-a-table/article/2023/11/19/les-sardines-en-boite-c-est-le-grand-luxe_6201085_6082232.html


 

"S’il existe une chose qui se mange sur cette terre, aussi saugrenue soit-elle, sachez qu’en vous aventurant sur le réseau social TikTok, vous tomberez forcément, tôt ou tard, sur une vidéo de quelqu’un se filmant en train de l’ingurgiter. L’autre jour, entre le visionnage d’une dégustation de rations de combat périmées (#militaryrations, des dizaines de milliers de vues) et celui d’un tutoriel pour fabriquer du fromage médiéval (@henry_le_magnifique, 1,1 million de vues), je faisais la découverte d’une énième curiosité culinaire. Le pouce rougi par les mouvements de va-et-vient sur l’écran de mon téléphone portable, je plongeais dans un monde tout aussi déroutant et fascinant – mais autrement plus réconfortant : celui des influenceurs de sardines en boîte.

Tout a commencé par un épisode de la série Tinned Fish Talk publié sur le compte de Mei (@daywithmei, 163 000 abonnés). Dans cette vidéo de 55 secondes, la tiktokeuse sino-américaine, spécialisée dans la recommandation de conserves de poisson (tinned fish, en anglais), s’attelle à l’ouverture d’une boîte d’œufs de sardine épicés de la marque portugaise Nuri. « C’est l’une des boîtes de conserve de la mer parmi les plus rares et les plus chères du monde, précise-t-elle en préambule. Il s’agit d’un produit saisonnier, disponible une fois par an à seulement 100 exemplaires. Je l’ai acheté directement à la conserverie pour 40 euros.  »

L’objectif de la caméra passe en mode « point de vue » (POV) et son oeil devient le nôtre. Mei défait la boîte de son emballage papier comme on ouvrirait un cadeau précieux, puis coince la bague de l’opercule entre le pouce et l’index. Le couvercle s’enroule lentement sur lui-même avant de dévoiler une vingtaine de gonades brunes luisantes, enchevêtrées les unes sur les autres dans une marinade d’huile d’olive piquante. « Maintenant, place à la dégustation », s’exclame la fine gastronome en portant une première poche remplie de minuscules billes visqueuses à la bouche. Viennent les commentaires de dégustation : en premier, la texture du mets (« Semblable à celle d’une crème cuite : très fine et presque granuleuse ») et puis son goût et ses arômes (« Des notes poissonneuses très distinctes – et un peu de minéralité, quelque chose comme ce goût métallique et terreux que l’on retrouve dans le foie »). « Tous les goûts sont dans la nature et il me reste encore un nombre incommensurable de conserves à tester ! », annonce-t-elle enfin avec gourmandise à sa communauté.

Toujours sur TikTok, @thesardinfluencer régale son audience (6 800 abonnés) avec des vidéos façon unboxing (« ouverture de carton ») dans lesquelles il commente (et cuisine) le fruit de ses dernières trouvailles : ici, du saumon sauvage d’Alaska pêché à la ligne ; là, des harengs de la mer Baltique ; plus loin, de la chair de homard infusée au citron et à l’huile d’olive.

Paradis pour puxisardinophiles

Dans la vraie vie aussi, les cannettes de poisson ont la cote. En France, dans la patrie de Nicolas Appert (inventeur de la conserve et de la technique de l’appertisation, au XIXsiècle), l’engouement pour les sardines en boîte est à son paroxysme. A Paris, sur les tables chics de chez Lipp (6e), du Bœuf couronné (19e) ou plus récemment de Vive, maison mer (17e), les amateurs éclairés se délectent de sardines millésimées. Le raffinement tient dans le fait qu’après avoir passé plusieurs années enfermées dans leur caisson métallique, les chairs pélagiques s’imprègnent lentement des saveurs de la marinade dans laquelle elles baignent, et deviennent extrafondantes. Rares et luxueuses (comptez entre 12 euros et 16,50 euros, selon les adresses et les années), ces dernières sont servies dans de belles assiettes, avec les mêmes égards qu’un plat traditionnel." … /…

 

Petites mais frétillantes

 


Le projet revêt un enjeu économique majeur dans le pays de Douarnenez et sur la pointe bigoudène : depuis plusieurs mois, le Comité départemental des pêches du Finistère a lancé le projet Sabre. Celui-ci vise à comprendre pourquoi les sardines pêchées par les professionnels finistériens rétrécissent. « C’est un phénomène constaté par tous les bolincheurs. La taille de la sardine a considérablement baissé et son taux de lipides également. C’est important de comprendre pourquoi, dans un territoire comme le nôtre, où l’on pêche 80 % de la sardine française », explique Morgane Ramonet, chargée de mission au Comité départemental des pêches.

A lire sur www.letelegramme.fr